comics 1 nov (more)

Dans Superman Confidential, on revisite la premiere rencontrre de Superman avec les Forever People. Une mauvaise idée, quel besoin y a-t-il de refaire ce que Kirby a fait? De plus, les auteurs placent cette rencontre après le combat contre Victor Volcanum qui avait eu lieu à la fin de Jimmy Olsen, c'est-à-dire à la fin des histoires de Kirby sur le Fourth World.

Dans Batman 670, Grant Morrison nous livre une autre fantastique aventure. Les héros de DC connaissent un véritable âge d'or (certains parlent de renaissance de l'âge d'argent ou de "neo silver age"). Le prétendu âge d'or des années 40 l'étaient surtout pour les éditeurs qui s'en mettaient plein les poches mais les histoires sont extrêmement mauvaises. Ce n'est pas juste une question d'époque : les EC Comics, les meilleurs Marvel Comics des années 60, ceux de la nouvelle génération de scénaristes des années 70, etc., sont toujours aussi agréables à lire. Autant je peux comprendre que Matt Wagner réinterprète les premières histoires de Batman, autant je ne vois pas l'intérêt de réinterpréter les classiques des années 60 ou 70.

Je ne sais pas où va aller Death of the New Gods (j'aimerais bien que Starlin arrête de dessiner sur une table plate) mais ce n'est pas mauvais.

American Virgin est toujours aussi réussi. Un autre titre incontournable de Vertigo. Ce titre est bien loin des premiers titres Vertigo, il n'y a aucun élément fantastique. On peut parler d'influence européenne ou japonaise pour expliquer l'élargissement des genres aux Etats-Unis qui a lieu depuis 20 ans (depuis 37 ans si on inclut le Bronze Age mais les innovations du Bronze Age n'ont pas duré chez les grands éditeurs).