jeudi 27 mars 2008

comics de mars

2000AD 1577, Savage est de retour mais pas Charlie Adlard.

Abe Sapiens 2, pour ceux qui aiment Hellboy. Dave Stewart utilise une palette

complètement différente que celle de BPRD 1946.

All Star Batman and Robin 9 continue le révisionnisme de Miller.

Amazing Spider-Man 553-554, plein d'humour comme toutes les histoires récentes.

Army@Love 12 est la finale. J'espère vraiment qu'ils vont continuer. Ces

tentatives de publier des comics en saison comme les séries américaines n'ont

jamais marché. Top Ten n'a eu que 12 numéros et Hard Time s'est arrêté au

numéro 7 de la 2e saison.

Bat Lash 4 est un western agréable mais du déjà vu malgré le talent des

auteurs.

Batman 674, Morrison continue à nous éblouir. Mais je n'aime pas Tony Daniel.

Booster Gold 7 est une autre réussite de Geoff Johns. Dans ce numéro on a

Hawkman, Green Arrow, Per Degaton, Ultra Humanite, Despero.

BPRD 1946, pour ceux qui aiment Hellboy. Les couleurs de Dave Stewart valent le

détour.

Brave and the Bold 11 est une série inimitable qui rappelle la série d'origine

(et Showcase) ainsi que les séries de team-up comme DC Comics Presents.

L'équipe Ultraman/Superman avec le Mxyzptlk de la terre d'Ultraman nous montre

la virtuosité de Mark Waid à combiner la sensibilité moderne avec l'âge

d'argent.

Buffy, Vampire Slayer Season Eight 12, je commence à apprécier cette série.
Les dessins et les scénarios s'améliorent.

Captain America 36, le nouveau Captain America rencontre des difficultés: il

n'arrive pas à battre Crossbones et ne sait pas calmer une émeute. De plus

Sharon Carter tombe sur...

Captain Marvel 4, Lee Weeks est un formidable dessinateur mais Captain Marvel

est-il bien qui il dit être? Ce serait une premiêre si le héros d'une série

était un skrull déguisé.

Countdown to Mystery 6 est la dernière histoire écrite par Steve Gerber, il a

écrit le numéro 7 mais pas le dialogue et le 8 sera terminé par d'autres

auteurs. Il est vraiment difficile de prévoir la suite.

Crossing Midnight 16, une très bonne série américaine sur le folklore japonais.

Dan Dare 4 risque de ne plaire qu'aux fans de la série. Et comme cette série

date des années 50/60, cela fait presque personne.

DC Countdown 46, le grand désastre de Kamandi se rapproche.

Death of the New Gods 7 révèle le meurtrier des nouveaux dieux. Seul demeure

Darkseid qui s'apprête à l'affronter. Les thèmes sont typiques de Starlin, le

dessin ressemble plus à son style classique que son style récent (est-ce grâce

à Art Thibert?). Il semble que cette série explique les nouveaux dieux tels que

Morrison les a conçus dans Seven Soldiers of Victory.

Doctor Who Classics 4, pour rester dans les grands classiques de la SF

britannique, continue les réimpressions des années 70 par des grands de la BD

britannique.

Doktor Sleepless 3 à 5, une autre création britannique, de Warren Ellis. Une

très bonne série, pleine d'informations, pour lecteurs intelligents.

Evil Dead 3. Un chef-d'oeuvre de John Bolton qui reprend le film de Sam Raimi.

Ex Machina 35, l'excellente série politique de Vaughan et Tony Harris aborde le

sujet des relations raciales.

Exterminators 17, la série semble se diluer.

FF 555, Bryan Hitch est-il un dessinateur pour les FF? Les personnages ne sont

pas ressemblants, c'est comme si Neal Adams
dessinait les FF. Sienkiewicz,

quand il était encore un clone d'Adams s'y était mis avec Doug Moench, une

période complètement négligeable.


Foolkiller est plein de violence et de membres coupés.

Franklin Richards, Son of a Genius: Spring Break est un nouvel ensemble des

aventures calvinesque et hobbesque de Franklin et H.E.R.B.I.E. Celui-ci m'a

moins amusé.

Glamourpuss n'est pas un comic habituel. C'est plus proche de l'Art invisible

de Scott McCloud que d'autre chose. Ca ne raconte pas une histoire mais ça

parle de bande dessinée, en particulier d'un style graphique appelé

phortoréalisme employé par Alex Raymond, Al Williamson, Stan Drake et Neal

Adams dans les comic strips des années 40 à 60. C'est formidable, très

technique parfois mais inutile d'être un dessinateur professionnel pour

apprécier la leçon d'un maître.


Green Arrow/Black Canary 6, parfois les héros DC sont très ennuyeux.

Green Lantern Corps 22, ce fill-in est moyen par rapport à la qualité stellaire

de cette série mais Sterling Gates est prometteur.

Incredible Hercules 115. Certainment la surprise de l'année, le mélange

mythologie/espionage sous couverture d'Art Adams est une bouffée d'air frais.

Jamie Delano's Narcopolis 2 semble très intéressant, un mélange de 1984 et de

Le meilleur des mondes.

JLA Classified 53-54 Roger Stern et John Byrne sont en panne d'inspiration.
La

lutte insipide de la ligue contre un dieu extra-terrestre à dix ans

d'intervalle est agravé plutôt que racheté par les réflexions moralisantes sur

la religion et le pouvoir.


Jonah Hex 29 a un nouveau dessinateur, Rafa Garres, qui démarre très fort. Les

couleurs sont très évocatives. Il y a de bons westernsen ce moment et Hex en

fait partie.

Jungle Girl 5, une série très divertissante
. Une fille de la jungle, des

hommes-singes, des dinosaures, que demander de plus?


Justice League New Frontier Special est très agréable. Aucun dessinateur n'est

à la hauteur de Darwyn Cooke mais ses scénarios avec la référence à Wally Wood

et l'allusion à Gloria Steinem et au féminisme montrent l'intelligence de

l'auteur.

Logan 1, ça ressemble trop à Le dernier Samourai. Vaughan et Risso aurait mieux

fait de s'abstenir.

Madman Atomic Comics 6 n'a plus le charme de l'ancienne série. Les héros

doivent retenir sur Terre. Ces aventures spatiales n'ont guère d'intérêt.

Omega the Unknown 6 a une dedicace pour Gerber
. Ce remake est devenu bien plus

bizarre que ne l'était la série d'origine.


Penance Relentless 5, une histoire dérangeante qui nous fait patienter entre

deux numéros de Thunderbolts.

Rasl 1, la nouvelle série de Jeff Smith

Suicide Squad 7 est plein de retournements et de violence. Cela permet de nous

faire patienter entre deux numéros de Thunderbolts (qui a volé le concept).

Superman 674, Kurt Busiek maitrise la mythologie de Superman. Dans ce numéro on

a Mon-El, la forteresse de solitude,

The Boys 16, Garth Ennis et Darick Robertson avc un ton aussi acide que celui

de Pat Mills dans Marshal Law.

The Twelve 3, meilleure série Marvel du moment. A recommander à tous ceux qui

ont aimé watchmen et n'ont jamais retrouvé cette sensation.

The Walking Dead 47, la meilleure BD en noir et blanc.

Thor 7, Marko Durdjevic est le dessinateur, encré par Danny Miki et cette série

est encore plus magnifique qu'elle ne l'était.

Thunderbolts 119, cette série est régulièrement mais l'attente se justifie.

Ellis démontre les incohérences à fonder une équipe de criminels.

Vinyl Underground 6, un mélange de sordide et de littéraire. Defoe et Blake

rencontrent les bas-fonds londoniens.

War is Hell - First Flight of the Phantom Eagle combine deux noms de Marvel
. Il

est vrai que faire une série de guerre sur l'aviation pendant la Première

Guerre mondiale est risqué. Mais Garth Ennis et Howard Chaykin sont des

passionnés de ce genre d'histoire et leurs styles narratifs ont beaucoup en

commun.


Wonder Woman 18, Gail Simone écrit une histoire réussie. Il y a des personnages

secondaires humains. La philosophie de Wonder Woman est un élément essentiel.

X-Factor 29, toujours le titre "mutant" le mieux écrit.

vendredi 7 mars 2008

Exiles de Steve Gerber

La mort de ce géant méconnu des comics qu'est Steve Gerber est une véritable perte. Les hommages qui lui ont été rendus depuis l'annonce de sa disparition montrent sa valeur. DC a promis de mener à terme sa série Dr Fate qui devait faire l'objet d'une parution en trade paperback cet été et sur laquelle il travaillait de son lit d’hôpital.
J'ai donc décidé de compléter ma collection en m'aidant de l'article de Wikipedia.
J'ai commencé à acheter Void Indigo (la série Epic tellement révolutionnaire de 1984 que l'éditeur a été obligé d'arrêter). Pourtant Garth Ennis a depuis réussi à imposer ce genre d'histoires.
Dans les années 90, les petites compagnies qui veulent devenir grandes ont fait appel à lui. L'une d'elles est Malibu pour laquelle il créa Sludge (je viens d'acquérir les sept premiers numéros) et Exiles que je viens de lire dans son intégralité.
Dans Exiles, les héros ont leurs défauts mais contrairement à ce qui se passe habituellement dans les BD, ces héros ne surmontent pas leurs défauts et cette erreur leur est fatale.
Peu avant, j'ai reçu Hard Time 50 to Life, une formidable série dont hélas seuls les 6 premiers numéros ont été publiés en album. Je vais m'empresser de rechercher les numéros individuels.

Comics début mars

Zorro 1. Il y a 10 ans, Don McGregor ressuscitait Zorro. Aujourd'hui, c'est Matt Wagner. L'origine qu'il nous conte de Zorro évoque son propre travail sur Batman. Matt Wagner sait écrire dans la veine pulp. Les couvertures (Wagner, Mike Mayhew, John Cassady) valent le détour.

Les petites compagnies investissent dans des marques connues pour se faire un nom. Dynamite publie ainsi Red Sonja, Galactica, Lone Ranger (inconnu en France mais connu de tous aux USA). Leur plus grand succès est cependant The Boys, de Garth Ennis, qui a était d'abord publié par Wildstorm puis abandonné car trop noir. Une autre série qui va démarrer fort est Project Superpowers d'Alex Ross, qui reprend des héros de l'âge d'or des comic books qui sont entrés dans le domaine public. Ces héros sont peu connus à moins de lire des comics en VF (Tom Strong et Terra Obscura). Cependant, cela fait des années que des petits éditeurs (Eclipse, AC Comics) essaient de se constituer un fonds de commerce ainsi (un peu comme Alan Moore avait fait avec Marvelman). Le nom et les couvertures d'Alex Ross leur vaudront peut-être plus de réussite.

Angel After the Fall 4 est trop bavard (trop de texte).

X-Men Legacy 208 ressemble à un autre de ces titres tournés vers le passé que la nouvelle équipe avait annulé quand elle avait mis fin à l'excellent Hidden Years de John Byrne et Tom Palmer mais qui est revenu à la mode avec X-Men: First Class.

Marvel Zombies 5 est le dernier numéro d'une série qui aura été une déception. Kirkman laisse entendre quye ce n'est pas fini mais mieux vaut en rester là.

Conan 49 nous présente une version de la main de Nergal très différente de celle de Roy Thomas et John Buscema (mais basée sur la même ébauche de R.E. Howard). Changement bienvenu de coloriste.

Red Sonja 30, la couverture d'Alex Ross vous attire vers une histoire moyenne de Ron Marz et Lee Moder.

PVP 38, Hélas, ce n'est pas drôle.

Star Trek Alien Spotlight par John Byrne, sans intérêt.

Jim Shooter continue à mettre de la vie dans Legion of Super-Heroes 39.

Green Lantern 28, le début des Red Lanterns et bientôt des Orange Lanterns? Jamais cette série n'a eu autant de créativité.

Action Comics 862 est de l'or en barre. Johns a ressuscité à lui seul la Légion de Super-Héros. Johns vaut de l'or, il semble avoir un instinct infaillible pour trouver ce qu'il y a de génial dans un personnage et ramener cela à la surface.

Echo est la nouvelle série de Terry Moore et c'est bien! On en redemande.

Young Liars est la nouvelle série de David Lapham chez Vertigo et lui et cet éditeur vont bien ensemble. A suivre.

J'ai essayé Umbrella Academy 6 sur la recommandataion de Grant Morrison, mais c'est la dernière partie et ça ressemble trop à ces séries bizarres que Dark Horse semble tant affectionner comme Hellboy, the Goon.

Dans X-Men 496 Ed Brubaker réintroduit le Dreaming Celestial des Eternals de Neil Gaiman et mentionne la "red room" qu'il avait évoqué au début de Captain America.

Amazing Spider-Man 552 continue dans la lancée des épisodes précédents. Une approche toute fraiche. On commnce à s'habituer aux nouveaux personnages secondaires, Carlie, Lily et Vin.

Ultimate Spider-Man 119 reprend du poil de la bête en élargissant la liste des personnages. Kong, Liz Allen, Bobby Drake brillent à côté de MJ, Kitty et Johnny Storm.

jeudi 6 mars 2008

Black Panther par Jack Kirby

When Jack Kirby returned to Marvel, he made many covers, both for characters he had created and titles he had not. Kirby had little interest in going back to the titles that had established his fame. He returned to Captain America but he had created that title with Joe Simon, not with Stan Lee. When he took over he ignored all the work done by Steve Englehart. He kept the Falcon and Leila Taylor but otherwise he changed that title. It was not apparent to readers of that time, but Kirby was not doing super-heroes. Actually he had stopped by 1965. After the wedding in FF Annual 3 and the battle versus the Frightful Four, he took the Fantastic Four in a new direction where the strip was to achieve greatness. Gone were the mundane supervillains. Instead the quartet faced technological and extraterrestrial threats. They were once again adventurers.
When Kirby made new Captain America stories, the title character didn't face the typical super-villains, he faced Royalists, grotesque Puritans, a South American dictatorship and the Corporation. Later in the run he faced the Red Skull and Magneto in an Annual. This is when he seems to have lost interest for he left the strip.
His return to Marvel may be more remarkable for his new titles: Eternals (similar to his New Gods), 2001, A Space Odyssey, Devil Dinosaur.

His return to Black Panther is more of a surprise. He had co-created the character in Fantastic Four and Don McGregor had made the character able to sustain his own title. Yet as in Captain America, Kirby would ignore the new ground created.

He created an adventure strip that feels closer in tone to the Raiders of the Lost Ark than anything else. But he did it before Lucas and Spielberg since he did it in late 1976. Contrary to Captain America, he had room for creating new supporting characters. He created Mister Little and Princess Zanda, two members of a club of fanatic collectors. Then he returned the character to his country of Wakanda and created the regent and the Black Musketeers, newly introduced members of the royal family. The creation of supporting characters is necessary to the success of any strip. The threats are typical pulp stuff: menaces from the past and the future, gangsters,and finally a would-be dictator and an evil scientist that their disregard for humanity turn both into monsters .

comics févr. 2008

JLA Classified 52: Stern et Byrne sont à cours d'inspiration.

Ms Marvel 24 finit la lutte contre la reine des Brood et on y apprend que Xarol Danvers est un Skrull (d'après Tony Stark). On n'y croit pas une seconde.

Jungle Girl 4 continue les aventures de Jana. Le nombre de victimes augmentent. Qui s'en sortira vivant?

Vinyl Underground 5 est éducatif, ce qui est toujours apprécié.

Exterminators 26, trés sinistre. la série a commencé à paraitre enFrance. J'espère qu'elle aura le succès qu'elle mérite.

Clandestine 1 marque le retour d'Alan Davis à sa création. Il n'aurait sans doute jamais dû céder ses personnages à Marvel.

Omega the Unknown 5 suit toujours l'intrigue de Gerber. Il y a des critiques enthousiastes dans les forums. Ma foi, si ça peut amener des lecteurs à lire l'original, tant mieux.

The Boys 15 Garth Ennis et Darick Robertson continuent à malmener le monde des super-héros. En vérité Pat Mills est déjà passé par là il y a 20 ans.

Countdown Special OMAC. Le premier numéro de Jack Kirby, trois petites histoires de Jim Starlin qui redéfinisse inutilement le personnage et une histoire de DC Comics Presents par George Perez qui unit Superman et OMAC. Un bon échantillon pour faire redécouvrir ce personnage avant Final Crisis et le recueil des histoires de Jack Kirby qui va paraître en mai 2008.

Usagi Yojimbo 109, une série indépendante qui dure. C'est plus un comic book qu'un manga puisque l'auteur et l'éditeur sont américains mais on s'y tromperait: la culture japonaise y joue une part essentielle.

Countdown to Final Crisis 11: à éviter. Dans le 10, les choses s'éclaircissent et on s'achemine vers une conclusion.

Evil Dead 2, une adaptation du film par Mark Verheiden et John Bolton. Flippant.

Booster Gold 0 est un crossover avec Zero Hour, la série de 1994 mais sinon ça se situe après le numéro 7 du mois dernier et avant le 8. Geoff Johns, Jeff Katz et Dan Jurgens sont formidables comme d'habitude. L'occasion de revoir Parallax, Extant et l'univers DC de 1994.

30 Days of Night: Beyond Barrow a un dessin atmosphérique de Bill Sienkiewicz.

American Virgin se termine au 23. Dommage pour une série intéressante. Mais il est vrai que ces thèmes sont traitées dans les manga et que cela oblige Vertigo à faire preuve de plus d'originalité.

Green Lantern Corps 21 est un fill-in par Sterling Gates qui avait travaillé sur un numéro spécial pendant la Sinestro War. Moins intéressant que Guy Gardner et Kyle Rayner mais une suite à la création des Alpha Lanterns dans Green Lantern.

Malgré son prix élévé, Fantastic Comics 24 est incontournable. Il s'agit du Next Issue Project d'Erik Larsen dans lequel des auteurs crée un nouveau numéro d'un magazine du golden age of comic books. Le plus intéressant est la reprise du personnage de Fletcher Hanks, Stardust, par Mike Allred. Avec la parution de I shall destroy all the civilised planets, les personnages
Stardust et Space Smith ont du cachet. La tombée dans le domaine public de ces personnages entrainent une prolifération de nouvelles séries. The Twelve de Marvel est formidable alors que Superpowers d'Alex Ross est très moyen.

Suicide Squad 6 contient tous les retournements usuels de ce genre d'histoire d'opérations secrètes. Dommage que ce ne soit qu'une série limitée.

Iron Man 26 continue la lutte de Tony Stark dans sa vieille armure contre le Mandarin. Les scénaristes s'en sortent très bien pour leur première BD et les commentaires positifs sur les forums sont mérités.

Fantastic Four 554 est le début des 16 numéros par Mark Millar et Bryan Hitch, l'équipe de The Authority et The Ultimates. Les craintes que leur style ne convienne pas sont nombreuses. Mais ça commence assez bien, les personnages sont bien placés dans le monde moderne comme avait fait en son temps John Byrne.

Amazing Spider-Man 550 et 551. La série n'a pas été aussi drôle depuis Stan Lee. Il n'y a pas eu autant de créativité depuis Stan Lee. Formidable départ.

Superman 673 est la conclusion de la trilogie Insect Queen. Busiek nous donne mois après mois un des meilleurs Superman. La nouvelle famille Superman est un développement qui marche bien. Profitons-en car Busiek sera parti dans trois numéros pour êre remplacé par James Robinson.

Jack Staff Special est la compilation d'une histoire publiée en feuilleton. Ce recueil ne se lit pas trop bien.

Uncle Scrooge 372 est le début de la célébration du 60e anniversaire d'Uncle Scrooge qui va durer toute l'année. En plus de sa première apparition on a une histoire de Don Rosa, Le trésor de Crésus (1996) et un nouveau poster de Rosa

Astro City Beautie nous dévoile l'origine de ce personnage. C'est un peu trop comme l'histoire avec Leo le lion. C'est toujours un plaisir de lire cette série et je la recommande. Les nouveaux lecteurs seront sans doute plus ravis que les anciens.

GI Joe America's Elite 32 est agréable à lire. Une réussite pour ce type d'histoire.

Salvation Run 4. Ce qui est intéressant quand on met ensemble les super-vilains, c'est qu'ils se tapent dessus. Dans ce numéro Mr mallah, The Brain et Grodd dégustent.

Doctor Who Classics 3 réédite des aventures de 1979 par Pat Mills, John Wagner et Dave Gibbons. Un peu puéril malgré l'imagination débordante et le talent des auteurs.

Buffy the Vampire Slayer 11, la saison 8 continue. Le nouveau grand méchant fait son apparition.

Immortal Iron Fist tourne autour de la rivalité entre l'Iron Fist des années 30 et John Aman, Prince of Orphans.

Runaways 29 arrive après un long retard. Joss Whedon fait ressortir les différences entre le siècle dernier et le nôtre dans le statut et la perception des adolescents.

Incredible Herc 114 est une de ces heureuses surprises: derrière la couverture d'Art Adams, se trouve une histoire solide d'animmosité entre Ares et Hercule, de mythologie grecque, de flashback aux Champions, du plan de Cho contre le SHIELD.

Hulk 2, visuellement c'est très attrayant grâce à Ed McGuiness et Dexter Vines. Le mystère que nous propose Jeph Loeb.

Iron Man Enter the Mandarin 5 approche de la fin de ce remake de la première rencontre entre Iron Man et le Mandarin.

X-Factor 28 reste le plus intéressant des titres mutants avec de vrais portraits des personnages au lieu de clichés.

Fantastic Four: The Lost Adventure est la reconstitution de FF 102. Le magazine comprend la version d'origine avec l'intrigue et les crayonnés de Kirby, les parties recyclés pour le flashback du 108 et la version reconstituée avec le dialogue de Lee et l'encrage de Sinnot (plus Ron Frenz pour suppléer aux cases perdues de Kirby)

Justice League of America 18. Alan Burnett nous donne la Ligue de Justice contre Suicide Squad. Son Batman est parfait. Pour un auteur qui a peu de comics à son compte, il est très fort.

Mighty Avengers 9. Trois pages magnifiques du Dr Doom avec Morgan Lefay par Marko Djurdjevic, le reste une grosse baston entre les vengeurs et Dr Doom et son armée de robots. A la fin, Iron Man et Doom semblent transportés dans les années 80 ou dans un monde parallèle. Au total, pour les effets stylistiques, on a trois pages peintes, trois double pages de combat, des ballons de pensée, des picots.

New Avengers 38 est un de ces longs dialogues dont Bendis avait le secret mais qu'il semble avoir perdu depuis.

Death of the New Gods 6 fait durer le mystère du meurtrier des nouveaux dieux. Un suspect est éliminé et un autre apparait. Je garde mon idée sur le vrai coupable.

Invincible 48, beaucoup de guest appearances, y compris des autres héros de Kirkman et d'Image.

Shadowpact 22. Le scénariste doit davantage penser en termes visuels. Son scénario est guère original.

Ex Machina 34 s'écarte de la réflexion politique pour nous donner un portrait du commissaire Angotti.

La nouvelle équipe du Spirit arrive en place dans le 14. Aragones, Evanier, Ploog et Farmer avec Dave Stewart sont à la hauteur.

Grendel Behold the Devil 4 est un nouveau chapitre de Grendel écrit et dessiné par Matt Wagner. Grendel est un des meilleurs titres indépendants depuis 25 ans.