Foolkiller 5, on est plus près de Kill Bill que de Steve Gerber.
Batman 676, Tony Daniel pour une fois semble à la hauteur du scénario de Grant Morrison et c'est absolument nécessaire car on a du grand Morrison. L'aptitude d'un scénariste de comics se mesure à sa capacité de créer des personnages durables, ou bien de revitaliser des concepts idiots que personne ne voulait toucher. La volonté de Grant d'intégrer les années 50 le place à l'inverse de la plupart des scénaristes qui ignorent l'avant Year One. Bref on ne reverra pas unj tel talent de sitôt sur Batman.
ASM 559, On y voit une adepte du parkour, le nouveau métier de Parker (paparazzo), un nouvel adversaire.
Booster Gold 9, bourrée de références à la continuité (aux continuités) DC, cette série fera le bonheur de tous.
Walking Dead 49, toujours la meilleure BD noir et blanc.
Bat Lash 6, à une époque où il reste peu de la première génération d'artistes de comic books, c'est toujours un plaisir de voir qu'un ancien comme John Severin (artiste de western et de guerre qui a aussi encré Hulk sur des dessins de Herb Trimpe en 1971) est toujours au travail.
Green Lantern Corps 24, cette série sombre dans l'horreur. Tomasi et Gleason devraient corriger le tir avant de mener la série à l'annulation.
Phantom 23, le précurseur des super-héros ne se démodera jamais. Le complot contre le Bangalla est sur le point de renverser le gouvernement.
Omega 8, encore plus bizarre que l'original.
Batman Confidential: une histoire de Batgirl contre Catwoman illustrée par Kevin Maguire.
Wolverine 65, Ron Garney a un style dynamique à la Silvestri qui marche bien sur ce type de série. Fin de l'affrontement entre Wolverine et Mystique.
Thunderbolts 120, Ellis s'en donne à coeur joie pour montrer la folie de ses personnages et Deodato illustre son script à merveille.
Guardians of the Galaxy, GeNext, Last Defenders: ne vous embarrassez pas.
Iron Man Legacy of Doom, la relation entre Doom et Morgane est bien différente de celle dans Mighty Avengers. Bob Layton brille plus dans la deuxième partie que dans la première qui a lieu aux enfers. La nouvelle apparence de Doom lui doit tout. Ron Lim nous donne un Mephisto médiocre.
Amazing Spider-Girl 20, les auteurs nous réservent une sacrée surprise.
Punisher 57, nombre de scénaristes terminent une logue période par une histoire à double sens, qui met fin au personnage tout en laissant le statu quo apparemment intact pour le prochain scénariste. La question qui se pose ici est la suivante: même si le Punisher sera toujours en vie à la fin de l'histoire, Ennis nous présente-t-il l'histoire qui serait la dernière? En tout cas, c'est dans les pages de texte qu'il faudra chercher la réponse. (Un stratagème employé par Gerber, par Dave Sim et peu d'autres auteurs)
Zorro 3, Matt Wagner est excellent. Son Zorro est aussi bon que ce qu'il y a de mieux.
The Twelve 5, curieusement, il ne se passe rien si ce n'est que les protagonistes réussissent ou échouent dans leurs entreprises dans le nouveau monde.
Neil Gaiman's Miss Finch semble être l'oeuvre d'un écrivain en mal d'inspiration.